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Une belle occasion pour les conseillers

Découvrez pourquoi ce secteur en pleine effervescence de l’économie du travail à la pige peut vous amener de nouveaux clients à long terme.

Le terme « travailleur indépendant » peut évoquer l’image de jeunes sillonnant activement la ville pour livrer des colis et des commandes de plats à emporter à domicile et aux entreprises. Bien que ce portrait soit réaliste, il ne s’agit là que d’une fraction de ce qu’englobe l’économie du travail indépendant. 

Les travailleurs indépendants regroupent notamment les pigistes et les travailleurs autonomes qui ne sont pas officiellement salariés d’une entreprise, mais sont plutôt rémunérés pour l’accomplissement de tâches précises. De nos jours, ils incluent non seulement les chauffeurs d’Uber, de Lyft et de DoorDash, mais également les concepteurs de sites Web, les promeneurs de chiens, les aides domestiques, les tuteurs, les entraîneurs, les influenceurs des réseaux sociaux, les développeurs de logiciels et toute personne qui travaille à son compte, y compris certains conseillers. 

Une main-d’œuvre croissante

L’économie du travail indépendant se distingue de l’économie traditionnelle, où les salariés sont permanents et ont accès à un régime d’assurance collective. En fait, la caractéristique déterminante du travail à indépendant à l’heure actuelle est qu’il est à l’opposé de ce que plusieurs considèrent comme un emploi normal. Mais le travail indépendant s’impose comme une norme un peu plus chaque jour. 

Au Canada, un sondage mené en 2019 par Angus Reid révèle que 43 % des répondants âgés de 18 à 34 ans avaient travaillé sur une base contractuelle au cours des cinq années précédentes[1]. Une autre étude fait voir que les travailleurs indépendants représentent 10 % de la main-d’œuvre canadienne, soit presque le double par rapport à 2005[2]. On prévoit aussi que ces chiffres continueront de grimper : aux États-Unis, on s’attend à ce que le nombre de travailleurs indépendants, actuellement de 57 millions, atteigne 86 millions d’ici 2027[3]. 

Bien que leurs tâches varient sur le plan des objectifs, de la durée et de la complexité, les travailleurs indépendants partagent une réalité avec tous les autres types de travailleurs : ils sont rémunérés pour leurs services et sont imposés sur cette rémunération. C’est là qu’une occasion se présente aux conseillers.

Élargir sa clientèle

Pour les conseillers qui souhaitent vivement élargir leur clientèle, il est encourageant de savoir que près de la moitié de l’ensemble des travailleurs indépendants en sont au tout début de leurs années les plus payantes. Ils sont susceptibles de commencer à se constituer un patrimoine – lequel pourrait être investi dans différents placements à long terme, polices d’assurance, occasions d’affaires et régimes de retraite – et d’avoir davantage besoin de conseils financiers au fil du temps, alors que leurs revenus augmentent et se stabilisent. 

Bien qu’il y ait des travailleurs indépendants dans toutes les tranches d’âge, les plus jeunes tendent à s’appuyer sur la technologie pour organiser eux-mêmes leur quotidien. Il peut s’agir de percevoir leurs gains et d’effectuer leurs opérations bancaires en ligne ou de s’occuper de leurs placements au moyen d’applications pratiques de gestion de patrimoine et de robots-conseillers. En matière de gestion financière, il est possible que les jeunes travailleurs indépendants ne communiquent que rarement avec des professionnels de la finance en chair et en os. Or, ces technologies leur permettant de réaliser des opérations ne jouent pas forcément le même rôle qu’un conseiller dévoué et n’offrent pas aux utilisateurs la même valeur que des conseils personnalisés. 

Différentes circonstances 

Les fluctuations qui caractérisent le travail indépendant signifient que bon nombre de travailleurs autonomes ou indépendants perçoivent leurs revenus à intervalles irréguliers. Par conséquent, ils sont parfois moins enclins à s’astreindre à un budget mensuel ou à une routine financière stricte. Ils peuvent également se montrer réticents à envisager l’avenir au-delà de leur prochaine rentrée de fonds et écarter l’idée d’élaborer un plan en vue d’assurer leur sécurité financière. Le manque d’expérience et de confiance envers leurs propres compétences en planification financière peut faire obstacle à la constitution d’un portefeuille financier plus étoffé. 

Les conseils aident les clients à définir leurs objectifs financiers et à mettre en branle un plan qui leur permettra de les atteindre. Les conseillers ont l’occasion de présenter aux travailleurs indépendants différentes stratégies qu’ils ignoraient peut-être jusqu’alors et de les personnaliser en fonction des circonstances. À titre d’exemple, de tels clients pourraient tirer parti d’une approche « tout-en-un » pour leurs services bancaires, laquelle s’adapte avec souplesse aux variations de rémunération et d’endettement. Il s’agit d’une solution idéale pour maintenir le cap sur leurs objectifs à long terme quand les rentrées de fonds se font rares en leur permettant de mieux gérer leur dette et de continuer à épargner et à investir quand ils le peuvent.

La planification fiscale, constituée de conseils et des renseignements approfondis, peut aussi s’avérer salutaire aux travailleurs indépendants (voir l’encadré). S’attaquer d’abord à un aspect ciblé afin d’atténuer l’anxiété du client quant à un enjeu en particulier (réduire sa dette, améliorer sa cote de crédit ou bâtir un portefeuille de placements) peut favoriser d’autres aspects. Bien que cette relation puisse exiger une approche différente, l’objectif ultime d’aider les clients à constituer et à protéger leur patrimoine demeure le même. 

Dans tous les cas, tisser des liens avec des travailleurs indépendants en pleine ascension est susceptible de se traduire par de multiples occasions d’affaires et des recommandations, par exemple pour offrir des services en matière de patrimoine, de fiscalité et de succession à des travailleurs de tous les niveaux et groupes d’âge. D’ici la fin de 2023, on prévoit que le volume brut des opérations de l’économie du travail indépendant atteindra 455 milliards de dollars à l’échelle mondiale[4]. Il n’y a aucune raison de penser qu’il en irait autrement de la valeur des conseils. 

 

Prêtez attention à l’impôt

Lorsque les travailleurs indépendants sont rémunérés pour du travail effectué sur une base horaire, quotidienne ou hebdomadaire, ou encore pour une plus longue période, les employeurs ne prélèvent pas toujours l’impôt sur le revenu ni les autres versements obligatoires, comme les cotisations au Régime de pensions du Canada (ou son équivalent provincial au Québec). Les travailleurs indépendants sont également moins susceptibles d’avoir accès aux régimes de retraite traditionnels ou à cotisations déterminées. Souvent, il revient plutôt au travailleur de voir à ce que ses obligations fiscales soient respectées, en plus de devoir se charger lui-même de son épargne-retraite. (C’est tout aussi vrai pour tout revenu qu’un employé perçoit, en sus de son salaire de base, du fait de contrats ou de travail ponctuel effectué en marge de son emploi.) Parce qu’aucune retenue à la source n’est prélevée, le travailleur peut devoir une somme importante au fisc au moment de préparer sa déclaration de revenus. 

Se tenir au fait des règles fiscales qui gouvernent le travail indépendant peut s’avérer un défi pour les conseillers car elles changent légèrement d’une année à l’autre. Même si la fiscalité n’est pas votre force, ou si les conseils fiscaux ne font pas partie des services que vous offrez, votre avis au sujet d’autres enjeux financiers connexes demeure précieux. Savoir déceler les situations où une planification fiscale rigoureuse est de mise et encourager le client à retenir les services d’un comptable ou d’un fiscaliste démontre votre engagement à suivre de près sa situation financière globale. En effet, l’impôt joue un rôle de premier plan dans la croissance de son patrimoine année après année. 

Surtout, invitez les travailleurs autonomes ou indépendants à consigner tout ce qui touche à leur rémunération et à leurs dépenses, tant pour éviter les conséquences s’ils omettent de déclarer tous leurs revenus que pour éviter d’être trop imposés. Ils doivent connaître aussi les déductions et les crédits d’impôt dont ils pourraient bénéficier en raison du type de travail qu’ils font. La meilleure stratégie est de mettre en place un plan en amont pour atténuer le risque d’une mauvaise surprise lorsqu’arrive la saison des impôts. Ainsi, le client sait qu’il n’agit pas en contravention des lois, peu importe le type de travail qu’il effectue. Aider les clients à voir à leurs obligations fiscales de manière responsable, c’est en soi une belle occasion pour les conseillers. 

[1] https://angusreid.org/gig-economy

[2] https://www.paiements.ca/à-propos/nouvelles

[3] https://brodmin.com/case-studies/gig-economy-case-study

[4] https://brodmin.com/case-studies/gig-economy-case-study


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