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La COVID-19 et l’économie mondiale

Quelle incidence le nouveau coronavirus aura-t-il sur les placements de vos clients?

Les premières nouvelles, en décembre 2019, parlaient d’une mystérieuse pneumonie virale touchant un petit nombre de patients à Wuhan, en Chine. Peu d’investisseurs l’ont remarqué. Mais en janvier, lorsque la Chine a lancé un effort de quarantaine sans précédent pour lutter contre l’augmentation rapide du nombre d’infections, tout le monde était attentif. Officiellement nommé COVID-19 en février, le nouveau coronavirus a fait la une jour après jour.

Naturellement, les investisseurs ont commencé à se demander comment cette pandémie potentielle affecterait l’économie mondiale et leurs propres portefeuilles. Les conseillers qui répondent aux questions des clients se sont probablement tournés vers le passé pour avoir une idée de la façon dont les marchés ont réagi à des événements similaires, mais un célèbre adage parfois attribué à Mark Twain s’applique dans ce cas-ci : « L’histoire ne se répète pas, mais elle rime souvent. »

ALORS ET MAINTENANT

« La dure vérité est qu’il n’existe pas de bons exemples qui peuvent être mis en parallèle à la situation que nous vivons aujourd’hui même si les éclosions virales passées présentent certaines similarités », affirme Philip Petursson, stratège en chef des placements et chef, Recherche de placements, Marchés des capitaux de Manuvie. « Dans la plupart des rapports que j’ai lus sur ce coronavirus, l’épidémie de SRAS survenue en 2003 est utilisée pour une comparaison immédiate. Pourtant, nous dirions que les comparaisons entre l’économie et le marché sont loin d’être parfaites. »

Lorsque le SRAS a commencé à se propager, l’indice S&P 500 a atteint à deux reprises des creux dans la foulée du marché baissier et de la débâcle technologique, et les investisseurs se concentraient sur la préparation de l’action militaire américaine en Irak. Les valorisations étaient environ 18,5 fois supérieures aux bénéfices des 12 derniers mois, et la croissance des bénéfices s’accélérait. En revanche, au début de 2020, l’indice S&P 500 était proche d’un sommet historique, avec des valorisations près de 22 fois supérieures aux bénéfices des 12 derniers mois et une croissance des bénéfices en baisse d’une année à l’autre (voir graphique ci-après).

INDICE S&P 500 – HIER ET AUJOURD’HUI NIVEAU DE L’INDICE PAR RAPPORT AU BPA
De 2002 à aujourd’hui

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Source : Bloomberg et Gestion de placements Manuvie, au 31 janvier 2020

DE L’ÉMERGENCE AU DÉVELOPPEMENT

Une autre différence entre cette époque et aujourd’hui est que la Chine n’était pas aussi importante pour l’économie mondiale en 2003 qu’elle l’est aujourd’hui. Au moment du SRAS, l’économie chinoise était la sixième en importance avec une part de 8,7 %; aujourd’hui, elle est la deuxième en importance avec une part de 19,3 %. Cela signifie qu’une baisse du volume des exportations en Chine aura une incidence beaucoup plus grande sur l’économie mondiale – et, comme les chaînes d’approvisionnement sont de plus en plus intégrées à l’échelle mondiale, un plus grand nombre de sociétés dans d’autres pays dépendent maintenant des exportations chinoises.

Ainsi, bien que l’expérience du SRAS puisse donner un aperçu de l’incidence potentielle de la COVID-19, il pourrait y avoir des parallèles plus étroits avec des crises non liées à la santé, suggère M. Petursson. Par exemple, le vortex polaire de 2014 – une période de froid extrême et de chutes de neige record qui ont touché environ 200 millions de personnes en Amérique du Nord – a entraîné l’annulation de vols, la fermeture d’écoles et le maintien des gens à la maison. Les répercussions sur la consommation, les services et la fabrication offrent peut-être un aperçu de ce qui pourrait suivre dans la foulée du nouveau coronavirus.

« Les conditions météorologiques extrêmes de 2014 ont donné lieu à une croissance plus faible que prévu du PIB [américain] au premier trimestre de 2014 », explique M. Petursson. « Nous sommes d’avis que la Chine pourrait connaître une situation semblable avec une baisse de l’activité économique. Une croissance économique négative au premier trimestre d’un trimestre à l’autre pour la Chine, qui représenterait un ralentissement important de l’activité au premier trimestre, est donc, selon nous, un résultat réaliste. »

M. Petursson remarque toutefois que l’économie américaine a connu un rebond marqué après les effets du vortex polaire au deuxième trimestre de 2014 (voir le graphique ci-dessous). En Chine, une partie de la demande sera perdue à jamais – par exemple, les plans de voyage annulés. Mais une autre partie s’accumule et devrait entraîner un rebond économique là aussi, ajoute-t-il.

PIB AMÉRICAIN SUR TROIS MOIS (D’UN TRIMESTRE À L’AUTRE) – DONNÉES DÉSAISONNALISÉES ET ANNUALISÉES
De 2002 à aujourd’hui

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Source : Bloomberg, Gestion de placements Manuvie, au 31 décembre 2019.

PERTURBATION COMPORTEMENTALE

Dans l’ensemble, il considère la COVID-19 comme une force plus perturbatrice que destructrice. Wuhan a été durement touchée – et Wuhan est une plaque tournante du voyage ainsi qu’une puissance manufacturière. Plus de 300 des 500 plus grandes sociétés du monde sont présentes dans la ville. En 2019, la croissance du PIB a été de 7,8 % (contre une moyenne nationale de 6 %), et la valeur totale de ses importations et exportations s’est élevée à un impressionnant 35 milliards de dollars américains.

Par conséquent, l’émergence du virus retardera sans doute la réorganisation du secteur manufacturier en Chine. Les pays les plus sensibles à ce qui se passe en Chine, notamment le Japon, la Corée du Sud et l’Allemagne, verront probablement leur croissance économique faiblir. Et, tout comme le virus a touché le secteur chinois des services, s’il continue de se propager, il pourrait avoir une incidence sur le secteur mondial des services, ce qui est important pour la croissance économique mondiale.

PARLER DE LA COVID-19 AVEC VOS CLIENTS

Les nouveaux virus provoquent la panique, mais la croissance économique s’est toujours redressée après les épidémies.

D’autres chocs économiques, comme le vortex polaire de 2014, ont aussi été suivis par des rebonds.

Songez à constituer un portefeuille défensif et, si les valorisations élevées chutent, recherchez des occasions d’achat.


Comme c’est souvent le cas, l’ampleur de ces effets dépend de la mesure dans laquelle la COVID-19 change le comportement des gens et de la façon dont les entreprises du monde entier réagissent. Il sera important de surveiller de près la confiance des consommateurs et des entreprises au cours des prochains mois. Cependant, les investisseurs doivent se rappeler que les épidémies passées ont créé des occasions intéressantes d’acheter des placements à long terme de bonne qualité à un prix inférieur.

Pour l’instant, du point de vue de M. Petursson, la meilleure recommandation pour les clients est de surveiller les éléments fondamentaux et de « garder le cap ».

Pour obtenir de plus amples renseignements et connaître le point de vue d’autres membres de l’équipe, écoutez l’épisode 34 du balado acoustique sur les placements : « Citations à garder en tête au moment d’investir »

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