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La croissance suscite de l’optimisme

Les mesures de relance budgétaire et la demande refoulée alimentent l’économie.

Des creux du marché de mars 2020 aux records actuels, il y a de bonnes raisons d’être optimiste pour le reste de 2021. Au début du deuxième trimestre, l’indice S&P 500 a franchi la barre des 4 000 et l’indice composé S&P/TSX a dépassé celle des 19 000 — un autre record. Les récentes statistiques du secteur manufacturier indiquent également une forte reprise. Les données de mars de l’Institute for Supply Manufacturing concernant la croissance du secteur manufacturier ont touché un sommet qui n’a pas été observé en 37 ans[1].

« Les choses se déroulent presque exactement comme nous l’avions prévu, validant la thèse de la réouverture rapide élaborée par l’équipe Stratégie des marchés des capitaux, a déclaré Philip Petursson, stratège en chef des placements, Gestion de placements Manuvie. Les produits de base poursuivent leur reprise; les programmes de vaccination sont mis en place en Amérique du Nord, en Europe et ailleurs; et, dans l’ensemble, les choses évoluent dans la bonne direction. »

La thèse de la réouverture rapide, publiée plus tôt cette année, présentait la notion selon laquelle une forte croissance économique était plus que possible en raison de certains événements importants :

  • l’administration des vaccins contre la COVID-19 donnerait la confiance nécessaire pour procéder à la réouverture des économies;
  • la demande refoulée des consommateurs serait soutenue par les économies prêtes à être dépensées;
  • la production augmenterait alors que les entreprises se dépêcheront de reconstituer leurs stocks dégarnis.

« Je suis d’avis qu’en plus des mesures de relance budgétaire dont les effets se font lentement sentir dans l’économie, il y a la demande refoulée des consommateurs – qu’il s’agisse d’acheter des équipements de sport, de manger à l’extérieur ou d’agrandir sa résidence. Nombreux sont ceux qui pourraient être surpris de constater à quel point la reprise économique sera vigoureuse pour le reste de l’année et l’année prochaine. De plus, il y a très peu d’indications d’une récession au cours des 12 prochains mois, et les perspectives des actions sont encourageantes, a déclaré M. Petursson.

Facteurs d’inflation

La vigueur du rebond du marché a stimulé la confiance; la croissance des secteurs de l’énergie et de la fabrication compense les difficultés des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration, qui continuent de souffrir des nombreuses restrictions dues à la pandémie.

Au début du mois de mars, l’augmentation brusque des prix du contrat à terme sur le pétrole brut de référence américain, qui a atteint 66 $ US le baril, a été plus rapide que prévu. « Au début de l’année, notre cible pour le pétrole s’établissait entre 45 $ US et 55 $ US pour l’année; elle a été dépassée très rapidement », indique M. Petursson.

« Le prix du pétrole continuera probablement d’augmenter, dans le sillage du marché », indique Kevin Headland, stratège principal des placements, Gestion de placements Manuvie. « À la demande refoulée, s’ajoute le carnet de commandes bien rempli des fabricants, qui augmentent la production après les fermetures. Cela est de bon augure pour la croissance des bénéfices. »

Bien que la poursuite d’une forte croissance du marché soit une bonne nouvelle, elle suggère que l’inflation restera supérieure à 2 % jusqu’à la fin de 2021 – un sujet qui, selon Macan Nia, stratège principal des placements, Gestion de placements Manuvie, exige une certaine perspective, compte tenu de la hausse des prix des produits de base.

« Il faut tenir compte de la forte demande de pétrole. Le pétrole ne sert pas juste à faire marcher les véhicules, c’est un ingrédient de base des bardeaux de toit, de la peinture, des tuyaux en PVC qui sont très présents dans la plomberie. De plus, il faut songer aux effets de la flambée des prix du bois d’œuvre, qui sont près de 50 % plus élevés qu’il y a un an. Le cuivre est lui aussi 30 % plus cher qu’il y a neuf mois. Le granite, l’isolation, les blocs de béton, et j’en passe; tout est plus cher aujourd’hui qu’il y a quelques mois » dit M. Nia. Il ajoute que si l’inflation diminuait, cela indiquerait un ralentissement de l’activité économique – un pas dans la mauvaise direction.

Rééquilibrage du portefeuille

L’amélioration de la croissance économique et l’accélération de l’inflation sont une occasion de revoir les portefeuilles de placement et d’envisager des rajustements sensés.

L’un des principaux indicateurs de l’optimisme des consommateurs est l’augmentation étonnamment rapide du taux de l’obligation du Trésor américain à 10 ans, qui a commencé l’année à 0,91 % et a terminé le premier trimestre à 1,74 %. Le taux de l’obligation du Canada à 10 ans a augmenté de 88 points de base pour terminer le trimestre à 1,56 %.

« Lorsqu’il est question du marché obligataire, il faut mettre les choses en perspective, dit Kevin. Le taux de l’obligation du Trésor à 10 ans n’a pas encore atteint le niveau d’avant la pandémie – nous ne faisons que revenir au niveau d’avant. »

La répartition du portefeuille modèle de l’équipe Stratégie des marchés des capitaux reste à 65 % d’actions et 35 % de titres à revenu fixe, avec quelques ajustements au sein des actions.


Titres à revenu fixe : 35 % 20 % – titres à revenu fixe mondiaux de base (obligations d’État/titres de créance) 15 % – obligations de sociétés à rendement élevé Actions : 65 %  15 % – actions canadiennes 25 % – actions américaines 15 % – actions internationales 10 % – actions des marchés émergents

À titre indicatif seulement.


Nous avons augmenté la pondération du Canada et des marchés émergents dans le portefeuille modèle. « Lorsqu’on envisage des rajustements, il s’agit d’évaluer le risque et de déterminer quelles actions sont sensibles à la hausse des taux d’intérêt, a dit M. Petursson. Nous délaissons quelque peu certains secteurs sensibles aux taux d’intérêt – comme les sociétés technologiques et les sociétés de télécommunications et de services publics qui sont surévaluées – et nous nous tournons davantage vers les actions des secteurs de l’énergie, des matières premières, des produits industriels et des services financiers. »

Du côté des titres à revenu fixe, c’est une question de défense. « Il n’est pas possible de prédire les corrections et il est important d’avoir la bonne répartition » a dit M. Headland. « Dans une telle conjoncture, il faut de la souplesse pour être en mesure de passer au bon type d’obligations afin de réduire le risque, compte tenu des circonstances du moment. Les titres à revenu fixe font partie d’un portefeuille bien constitué. »

« C’est tellement facile de dire qu’il faut profiter du recul du marché pour acheter, mais si vous n’avez pas ce qu’il faut pour acheter, vous ratez une occasion, a dit M. Petursson. Même si le marché est optimiste, il ne faut jamais oublier de mettre des obligations en défense, pour protéger le portefeuille de la volatilité. »

Cap sur l’avenir

Bien que les prix des produits de base augmentent et que les taux obligataires progressent plus rapidement que prévu, l’ampleur de la reprise reste difficile à prévoir. L’équipe Stratégie des marchés des capitaux suggère une perspective équilibrée – la situation s’améliore même si l’on a l’impression de faire deux pas en avant et un pas en arrière en raison des difficultés liées à la pandémie, des restrictions concernant la réouverture et des éventuelles hausses d’impôt.

« Peu importe le rythme, nous allons de l’avant dans une conjoncture qui s’améliore progressivement et cela devrait vraiment être un facteur déterminant dans les décisions de constitution de portefeuille », a dit M. Headland.

« Restez concentré. Les achats périodiques par sommes fixes, investir en période de recul des marchés et conserver ses placements constituent la bonne stratégie pour obtenir de bons rendements à long terme » a dit M. Nia.

« Ne laissez jamais l’incertitude ou la peur influencer vos décisions de placement. Cela peut mener à des erreurs. Tous les investisseurs qui ont vendu leurs placements en mars 2020 ont raté la reprise de 75 % du S&P 500, de 67 % du S&P/TSX, de 75 % du Dow Jones Industrial Average et de 95 % du Nasdaq. Il s’agit là d’une occasion manquée » a déclaré M. Petursson.


Les renseignements contenus dans ce document ne remplacent pas le processus « Bien connaître son client », l’analyse de la pertinence d’un produit pour un client donné et de ses besoins ni aucune autre exigence réglementaire. Les clients devraient consulter des professionnels avant de prendre des décisions de placement. Aucune stratégie de placement ni aucune technique de gestion des risques ne peut garantir les rendements ou éliminer les risques dans quelque marché que ce soit. À moins d’indication contraire, toutes les données proviennent de Gestion de placements Manuvie en date du ******.

Tous les aperçus et commentaires sont de nature générale et ponctuelle. Quoiqu’utiles, ces aperçus ne remplacent pas les conseils d’un spécialiste en fiscalité, en placement ou en droit. Il est recommandé aux clients de consulter un spécialiste qui évaluera leur situation personnelle. Ni Manuvie, ni Gestion de placements Manuvie limitée, ni Gestion de placements Manuvie, ni leurs sociétés affiliées, ni leurs représentants ne fournissent de conseils dans le domaine de la fiscalité, des placements ou du droit. Le présent document a été préparé à titre indicatif seulement et ne constitue ni une offre ni une invitation à quiconque, de la part de Gestion de placements Manuvie, à acheter ou à vendre un titre, non plus qu’il indique une intention d’effectuer une opération dans un fonds ou un compte géré par Gestion de placements Manuvie. Les rendements passés ne sont pas garants des rendements futurs.

[1] https://www.ismworld.org/supply-management-news-and-reports/news-publications/inside-supply-management-magazine/blog/2021/2021-04/report-on-business-roundup-march-manufacturing-pmi/ 



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